En ouverture : Éric Pras et Christian Sinicropi


Éric Pras est venu en compagnie de Matthieu Derible, chef de partie, récent vainqueur du concours "Créations et saveurs", ici en compagnie de Christophe Nannoni, chef La palme d’or et Christian Sinicropi

SUBLIME. Éric Pras, 3 étoiles Michelin, Maison Lameloise à Chagny-en-Bourgogne, un des meilleurs ouvriers de France, et Christian Sinicropi, 2 étoiles Michelin, chef exécutif La palme d'or à Cannes, se sont connus dans les cuisines de Francis Chauveau à La belle Otéro à Cannes… il y a plus de 20 ans. L'un et l'autre étaient demi-chefs de partie. Depuis, ils ont suivi un parcours professionnel qui revêt certaines similitudes, notamment prendre la succession de deux très grands noms de la cuisine, respectivement Jacques Lameloise et Christian Willer. Autant d'anecdotes et de souvenirs à se remémorer.
Pour ce dernier dîner de gala anniversaire, les deux complices d'une soirée ont mis la barre très haute, chacun dans son style et sa sensibilité, sa créativité et son audace, en livrant une cuisine parfaite, toujours respectueuse du produit, le cédrat, les pistes farcis et les coquillages, coques et tendres couteaux de l'étang de Thau, ventrèche de thon, à la texture proche d'une pièce de bœuf, cuisiné comme un civet, pour Christian Sinicropi et la langoustine en tartare, magnifiée par l'harmonieuse et subtile présence de céleri et granny smith et posée sur une crème onctueuse et délicate à la moutarde, et croustillante, emmaillotée dans du riz soufflé, et le tendre pigeonneau « Excellence Mieral » et foie gras, poitrine en croûte de pain d''épices, déclinaison de betterave, polenta torréfiée, jus réduit vinaigré, pour Éric Pras.
Un inoubliable grand moment de partage et de gastronomie.


Le cédrat, le piste et les coquillages


Langoustine en tartare  


Langoustine croustillante au riz soufflé


La ventrèche de thon


Pigeonneau « Excellence Mieral » et foie gras

• La palme d'or
Grand Hyatt Cannes hôtel Martinez
73, la Croisette
Réservations (0)4 92 98 74 14

(photo Gérard Bernar)

Publié le 30 novembre 2015