Francis Gillet, président du syndicat des trufficulteurs du Var, entouré des chefs de cuisine



Francis Gillet, président du syndicat des trufficulteurs du Var, a officiellement ouvert le marché aux truffes, rendez-vous odoriférant qui se déroulera dorénavant tous les jeudis jusqu'à mars prochain, sur la place Mistral, à partir de 9 heures. De nombreux chefs de cuisine étaient présents lors de cette première journée, Christian Bœuf, La bastide des magnans, Vidauban, David Carré, Hôtel des deux rocs, Seillans, Marc Crendal, Bastide du Calalou, Moissac-Bellevue, Denis Fétisson, la place de Mougins, Benoît Fauci, Les chênes verts, Tourtour, Hervé Khobzi, La bourride, Cagnes-sur-Mer… où 50 kg à 60 kg de tuber melanosporum ont été vendus aux particuliers, au prix de 400€ le kg, un prix plancher qui va augmenter au fil des semaines, suivant l'offre et la demande.




De gauche à droite, André Pinatel, Antoine Faure, Francis Gillet et Michel Santinelli

La journée s'est poursuivie par une conférence de presse dans les locaux de la Maison de la truffe, en présence d'André Pinatel, président de la chambre d'Agriculture des Alpes-de-Haute-Provence, président de la chambre régionale d'Agriculture de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Antoine Faure, maire d’Aups, Francis Gillet, président fondateur du syndicat des trufficulteurs du Var et Michel Santinelli, président de la fédération régionale des trufficulteurs de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Tour à tour, les quatre intervenants parleront du projet de coopération des quatre terroirs emblématiques, Verdon, Ventoux, Haute Provence et Luberon et Une autre Provence. Ces groupes d'actions locales se sont regroupés autour de la profession trufficole, afin de proposer un projet d’envergure régionale et exemplaire au niveau européen, avec pour objectif la structuration d’une filière locale pour le développement et la promotion de la truffe en Provence-Alpes-Côte d’Azur, car, malgré une position dominante avec près de 70 % de la production nationale, la trufficulture est aujourd’hui en crise sur le plan agronomique : baisse de la production, disparition des paysages, fermeture des milieux, impact mal connu du changement climatique... La chambre régionale d’Agriculture Provence-Alpes-Côte d’Azur a répondu favorablement à cette demande qu’elle fédère et anime dans le cadre du présent accord de coopération.

(photos Gérard Bernar)

Publié le 2 décembre 2013