C’est en présence de Jacotte Brazier, petite fille de la mère Brazier, que Michel Escoffier, arrière petit-fils du maître et président de la Fondation Escoffier, a inauguré l’exposition consacrée aux femmes cuisinières.
HÉRITAGE. Sur une idée de Julie Durand, la conservatrice adjointe du musée, cette exposition retrace la fabuleuse aventure des femmes en cuisine, depuis les mères aux fourneaux, jusqu’aux chefs d’aujourd’hui au piano.
Dès l’entrée, la salle du tournebroche vous plonge dans l’histoire des célèbres mères, lyonnaises, Eugénie Brazier, la première femme à avoir reçu 6 étoiles à la fois au Michelin, Françoise Filloux… et d’ailleurs, Paulette Blanc, Annette Poulard, Catarina-Elena Barale, la figure emblématique niçoise…
À l’étage, 18 femmes chefs actuelles œuvrant en France présentent leurs objets fétiches et insolites, du petit cuivre à confitures de Chrisine Ferber à la veste d’Anne-Sophie Pic, en passant par la marinière bretonne de Nathalie Beauvais…, dévoilent leurs cartes, leurs parcours, leurs choix de vaisselle…
La nouvelle génération, au travers de témoignages, apporte un regard « de jeunes en devenir », dans ce fabuleux destin qu’est celui d’être une femme en cuisine. Sans oublier des chefs d’autres nations, enchantées d’être présentes, en amies, comme Léa Linster, première femme à avoir remporté le Bocuse d’Or et qui, à 16 ans, lisait Escoffier !
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Musée Escoffier de l’art culinaire
06270 Villeneuve Loubet village
Tél. (0)4 93 20 80 51
Jusqu’au 31 octobre, de 14h à 18h (19h en juillet et août et de 10h à 12h le mercredi et vendredi). Entrée 5€ (étudiants 2,50€, groupes à partir de 20 personnes 3€). Gratuit pour les enfants de moins de 11 ans.
http://www.fondation-escofier.org
contact@fondation-escoffier.org
En ouverture : de gauche à droite : derrière, Michel Bourdin, Julie Durand et Michel Escoffier ; devant, Jacotte Brazier, Catherine Soriano, Hermance Carro, Brigitte Guignery, Fabienne Pradier
Brigitte Guignery,
Valérie et Josy Bandecchi,
Fabienne Pradier,
Hermance Caro
et Nicole Rubi,
dans le bureau
d’Auguste Escoffier
Une pièce est consacrée
à Hélène Barale
(photos Gérard Bernar)