
Depuis plus de 30 ans et comme le veut la coutume, le Gaillac primeur se dévoile le 3e jeudi du mois de novembre. Le 19 novembre dernier, les amateurs de Gaillac ont découvert le seul primeur du sud-ouest à arborer fièrement une AOC.
MILLÉSIME. Dans sa version blanche ou rouge, ce 32e millésime revêt à nouveau son plus bel apparat, sa traditionnelle bouteille, « la Gaillacoise ». Pour conserver le plus longtemps possible un peu de sa bonne humeur, le Gaillac primeur se consomme non seulement frais, dès sa sortie, mais se conserve durant toute l’année suivante !
Gaillac primeur rouge
Depuis 1978, le Gaillac primeur Rouge tire toute sa richesse d’un cépage unique, le gamay.
Cueillies à pleine maturité par des vignerons emprunts de traditions ancestrales, les grappes sont traitées avec le plus grand soin jusqu’à la macération. Toutes ces précautions sont indispensables au bon déroulement de l’étape clé, la macération. Cette étape essentielle, qui dure 4 à 5 jours, révèle dans le Gaillac primeur toute sa puissance aromatique et sa typicité.
Après toutes ces attentions, le vin devient souple et léger et se pare d’une belle robe chaleureuse dont les couleurs se déclinent du rubis au grenat. Les parfums puissants de fruits rouges, notes subtiles de cerise et framboise, ainsi que les arômes de fruits mûrs peuvent pleinement exhaler du nectar.
Servi idéalement à 13-14° C, le Gaillac primeur rouge s’adapte aux quatre saisons :
• en automne, dès sa sortie, il se marie avec les châtaignes grillées, les saucissons et saucisses
mi-sèches, le petit salé aux lentilles sans oublier les fromages à pâte molle et à croûte fleurie (brie, camembert, coulommiers).
• en hiver, il sait réchauffer l’ambiance en accompagnant les pâtés et terrines, saucissons en brioche et cervelas, mais aussi les poissons au vin rouge, comme la matelote d’anguilles, les traditionnels pot-au-feu, la poule au pot et les époisses, langres et vacherins.
• au printemps avec le retour des beaux jours, il ensoleille un filet de porc en cocotte, des volailles rôties, ou encore les doux chèvres du Maconnais.
• en été, il relève les traditionnelles salades du pêcheur, salades niçoises et les barbecues, travers
de porc ou d’agneau, saucisses grillées, chipolatas et merguez, ailerons de poulet aux herbes... avant de terminer avec un laguiole d’affinage moyen.
Gaillac primeur blanc
Plus rare puisqu’il ne représente que 6 % de la production, mais non moins délicieux, le Gaillac primeur se décline également en blanc. Contrairement à son homologue rouge, il est élaboré à partir de trois cépages, muscadelle, sauvignon et loin de l’œil.
Sa robe limpide cache des arômes d’agrumes et de pêches blanches.
En blanc, le Gaillac primeur se boit très frais à 9°-10° C et s’accorde, selon la saison, avec des produits divers et variés. Il se marie avec l’air marin comme avec des moules marinières, des huîtres iodées, une salade du pêcheur, des poulpes à la plancha ou encore un filet de perche aux câpres et croûtons. Toute l’année, il se déguste à l’apéritif, seul, ou accompagné d’une crème à la framboise ou aux fruits rouges.
Prix de vente pratiqué par les producteurs de Gaillac primeur de 3,50€ à 5,50€
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Maison des vins
Tél. (0)5 63 57 15 40
http://www.vins-gaillac.com
info@vins-gaillac.com
(photo Gérard Bernar)