RIP. L’enfant du pays, arrivé par hasard à l’école hôtelière de Nice, prend, en 1970, la suite de ses parents à l’hôtel Issautier créé en 1900 à Saint-Étienne-de-Tinée par ses grands-parents. L’hôtel est vendu en 1976, mais le restaurant, qui fonctionne bien, reste et obtient une étoile Michelin en 1977. En 1979, toujours avec son épouse Nicole, il rachète l’Auberge de la belle route, à Plan-du-Var, sur la route des stations de ski, récupère son étoile, obtient une seconde en 1983, rétrograde à une étoile en 2007, jusqu’à sa suppression en 2013 à l’arrêt de l’auberge. 

Dans cette table réputée, Jean-François Issautier s’est fait apprécié par une cuisine de produits de la région niçoise, simple, franche et très goûteuse, capoun niçois accompagné d’une persillade d’encornets, « cul » d’agneau rôti sur une purée de pommes de terre écrasées à la fourchette, olives noires niçoises, tarte au citron légèrement caramélisée « comme une crème brûlée », pour ne citer que quelques plats… Depuis sa retraite, devenu parrain, puis président d’honneur des « Chefs au sommet d’Auron » il aimait se retrouver chaque hiver avec ses confrères (ci-après en photo avec Jacques Chibois et Joël Garault).







L’email gourmand adresse ses très sincères condoléances à l’ensemble de sa famille, ses proches et ses amis.



(photos Gérard Bernar)



Publié le 4 septembre 2023