RÉSOLUTION. Dès l’adoption prochaine du traité de Lisbonne, la politique vitivinicole qui était jusqu’ici essentiellement de la compétence de la commission va bénéficier du régime de la codécision avec le Parlement européen. Dans cette perspective, l’AREV souhaite renforcer les relations exemplaires qu’elle entretient avec ce dernier.
Les orientations libérales, comme le démantèlement des mécanismes de gestion de la conjoncture et du potentiel de production, imposées par la commission à travers la dernière réforme de l’OCM-vin, constituent une dérive à laquelle l’AREV s’est opposée et continuera de s’opposer. À cet égard, l’AREV souhaite établir, dans la perspective du rapport prévu par la commission pour 2012, un bilan des différentes mesures en vigueur et réaliser une étude scientifique sur les conséquences socio-économiques, environnementales et paysagères de la libéralisation des droits de plantation programmée pour 2015.
La viticulture devant retrouver au niveau européen une approche politique spécifique, l’AREV souhaite que le ou la commissaire qui aura la charge de l’agriculture et du développement rural soit issu d’un État membre où la viticulture est une réalité économique. La résolution a été adoptée à l’unanimité.

(photo Gérard Bernar)