
À produit d’exception, lieu d’exception. C’est au cours d’une très belle soirée en la rotonde de la cave de l’Opéra Garnier, jamais ouverte au public, que la 5e génération des Grant, perpétuant le rêve de William Grant, leur ancêtre et fondateur de la distillerie Glenfindish, produire le meilleur whisky d’Écosse, a présenté trois produits d’exception en édition limitée.
DÉGUSTATIONS.

• Glenfiddich 30 ans d’âge, c’est le temps passé, dans quelques fûts, du sherry Oloroso et du bourbon américain, avant leur mise en bouteille numérotée, scellée à la cire et présentée dans un luxueux coffret de bois. Une robe bronze dorée, un nez aux arômes de chêne et de fruit, avec des notes de sherry, en bouche des touches florales, de la figue, du chocolat noir mêlé de miel.
• Glenfiddich 40 ans d’âge, un whisky vieilli en fûts de chêne américain et européen, marié au liquide conservé des cuvées précédentes. Numérotée, signée de la main de David Stewart, maître de chais, la bouteille se niche dans un coffret de cuir piqué à la main. Une robe brun acajou, un nez de fruits secs, chocolat noir, café grillé et cerise sauvage, une bouche soyeuse des notes de dates, raisins secs, chocolat amer et une belle longueur. 600 bouteilles seulement.
• Glenfiddich 50 ans d’âge. Seconde cuvée de l’histoire de Glenfindish, issue de deux fûts ayant vieilli ensemble, seulement cinquante exemplaires d’une bouteille soufflée à la main, incrustée d’une feuille d’argent portant la marque William Grant, numérotée, lovée dans un coffret de cuir cousu main, doublé de soie tissée à la main.
Collectionneurs ou amateurs fortunés, rendez vous à La Maison du Whisky ou sur
http://www.whisky.fr . Mais ne faites pas comme William Grant, qui, employé aux écritures à la distillerie Morlach, dû attendre 20 ans d’un travail acharné et d’économies pour acheter des alambics de cuivre et une cuve de brassage d’occasion et fonder sa propre distillerie, au XVIIIe siècle, il n’y en aurait plus ! M. C.-G.
(photos X)