ENQUÊTE. L’hiver pluvieux a assuré, à la plupart des zones viticoles, la réserve en eau nécessaire au bon développement physiologique de la vigne. Certaines zones ont été touchées par des orages de grêle avec parfois des dégâts importants et des pertes en volumes allant jusqu’à 40 %, comme en Sainte Victoire, à l’étang de Berre et sur le golfe de Saint-Tropez. Les zones littorales n’ayant pas reçu d’eau depuis le mois de mai ont montré un déficit hydrique modéré, sans nuire à la maturité mais concentrant les raisins. 
Dans les zones de la bordure maritime, les sécateurs ont commencé leur activité dès le 18 août. Ces
zones n’ont pas profité des épisodes pluvieux de mi-septembre. Le temps sec jusqu’à cet épisode a
favorisé le développement de raisins très sains, avec très peu de pression phytosanitaire. Les zones tardives ont reçu ces pluies pendant ou juste avant les vendanges, ce qui a permis de finaliser dans de bonnes conditions maturité et volumes des raisins. Il n’y a pas eu d’impact phytosanitaire de ces pluies, les raisins ayant été vite récoltés ou séchés par le mistral.
La qualité constatée est notée par les experts comme étant excellente, meilleure que le millésime 2008. Les premiers raisins ont montré un rendement en jus légèrement moins important qu’en 2008, ceux ayant reçu la pluie sont plus généreux. Les volumes récoltés, encore difficile à évaluer avant les déclarations officielles, semblent comparables à 2008 pour les Coteaux Varois en Provence et les Coteaux d’Aix-en-Provence. En raison de l’impact final des grêles et de la sècheresse, une légère baisse de volume est attendue pour les Côtes de Provence, mais elle ne devrait cependant pas excéder – 5 %. Les volumes de vins de pays semblent en baisse légèrement plus marquée. 

• Communiqué rédigé fin septembre 2009, sur la base d’une enquête d’experts menée par le CIVP
auprès des œnologues et techniciens de terrain.

(photo CIVP - F. Millo)