MILLÉSIME. Cette précocité remarquable s’explique par un hiver doux, un printemps arrosé et un été certes chaud mais sans que les fortes températures ne freinent l’évolution des vignes. Du fait de conditions agronomiques favorables, l’état sanitaire du vignoble est très bon et les premières analyses indiquent un bel équilibre entre maturités phénolique et alcoolique, laissant entrevoir de belles promesses qualitatives.
Cependant, le millésime aura aussi été marqué par un important coup de gel fin mars qui a touché de manière très hétérogène le vignoble. L’épisode aura un impact sur les volumes récoltés, qu’il est pour l’instant difficile d’évaluer.
« 2020 ne sera décidément pas une année comme les autres. En plus du contexte sanitaire particulier, le vignoble a subi un épisode de gel inédit qui aura une conséquence sur les volumes. Heureusement, pour les parcelles épargnées, les retours des cuves sont encourageants avec de belles maturités et acidités sur les premiers raisins récoltés. Le millésime s’annonce donc prometteur » assure Jean-Jacques Bréban, président du CIVP.
Fortement engagé dans une viticulture durable, le vignoble des Vins de Provence abrite aujourd’hui plus de 40 % des surfaces certifiées AB ou HVE en 2020 (soit plus de 11 000 ha). Grâce au programme collectif engagé par le syndicat des Côtes de Provence, 200 nouvelles exploitations, représentant 2 500 ha supplémentaires, auront notamment été labellisées HVE en 2020.
Conseil interprofessionnel des vins de Provence

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(photo DR)

Publié le 31 août 2020