BLANC-ROSÉ-ROUGE. La 17e édition de la présentation du millésime 2007 s’est déroulée, le temps d’une journée, à la Magnanerie Saint Isidore, élégante et vaste propriété située entre Pierrefeu et Hyères.
Après l’introduction de bienvenue de Jean-Jacques Bréban, soulignant que « si la Provence est leader dans le domaine des rosés secs, c’est avant tout grâce à la qualité de ses vins, grâce à l’excellence de son terroir et surtout grâce au savoir faire de ses vignerons et négociants », le président du CIVP laissa la parole à Guy Gaspérini, président du syndicat des vins AOC Côtes de Provence pour une présentation technique, puis à Alain Baccino, président du comité des Côtes de Provence, pour faire le point sur la situation des rosés de Provence, et plus spécifiquement de Côtes de Provence, dans le contexte international.
Les conditions climatiques ont été satisfaisantes, globalement, la maturité générale de ce millésime est excellente et se rapproche de celle rencontrée en 2001.
Du côté technique, les vendanges ont été très précoces. Le volume de la récolte, très faible, n’a atteint que 875 000 hectolitres alors qu’il s’élevait, en 2006, à 950 000 hectolitres et le bon état sanitaire des raisins a permis d’élaborer des vins dans les meilleures conditions.
Les caractéristiques organoleptiques laissent apparaître des vins rosés 2007 avec une très grande expression aromatique, marqués en bouche par leur volume et un équilibre axés sur la rondeur et le gras.
Pour les vins rouges, le bon état sanitaire et l’excellente maturité des raisins de ce millésime ont permis aux vignerons de réaliser des cuvaisons longues favorisant de belles extractions de matière.
Les vins blancs, très expressifs, sont particulièrement bien équilibrés et proposent une alliance subtile entre fraîcheur, rondeur et ampleur (
photos François Millo – CIVP).