PROGRESSION. L’accélération des sorties de chai sur l’été et sur la fin d’année a permis de rattraper le retard causé par les restrictions du printemps. Pour ce qui est des différents marchés, la croissance dans les grands marchés européens, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Allemagne et en Belgique notamment, a très largement compensé le repli du marché américain, lequel conserve toutefois sa place de première destination à l’export.
L’export est depuis 2018 le premier circuit des Vins de Provence rosés. En 2020, son poids a été renforcé mais l’évolution est à nuancer compte tenu de la fermeture du CHR une partie de l’année, un événement qui a eu bien sûr un impact sur la répartition des parts de marché.
Avec une hausse de près de 6 % en volume de leurs exportations en 2020, la Provence est à contre-courant du vignoble français qui enregistre un recul global de l’ordre de 5 %. La Provence se classe même à la première place parmi les vignobles en croissance, devant la Bourgogne (+ 1,4 %) et le Val de Loire (+ 1 %). En valeur, le vignoble provençal est même le seul à afficher des résultats en progression (source FEVS).
Après plusieurs mois de baisse entre février et mai liés au choc du premier confinement, les exportations de Vins de Provence rosés sont reparties à la hausse dès le mois de juin, avec des sorties de chai en progression de 46 % par rapport à juin 2019. Tous les mois qui ont suivi affichent des chiffres en progression, le record étant pour le mois de décembre avec une croissance de 75 % par rapport à décembre 2019. Le début d’année 2021 est encourageant, avec une progression de 5 % en volume sur la période janvier-février par rapport à 2020 (sources CIVP, Douanes françaises).

(photo DR)

Publié le 17 mai 2021