22e année - N°914 - 16 décembre 2024

Balicco

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GDF Suez et le Comité régional de randonnée pédestre en Bourgogne. La Bourgogne… à pied

Image 40 itinéraires rayonnent sur toute la région et permettent de découvrir le célèbre vignoble et la variété des Pays bourguignons.

DÉCOUVERTES. « En Bourgogne, le vin a de la cuisse, les verres ont des pieds et le promeneur utilise ses mollets. Ce guide de 144 pages est un excellent moyen de redécouvrir les territoires de Bourgogne pour les touristes qui prendront le temps de flâner, d’aller à la recherche des hommes préhistoriques, de trouver des vestiges et traditions celtiques, de découvrir Vauban loin des frontières » précise Michel Beaucaire, le président du Comité régional de randonnée pédestre en Bourgogne. Un livre qui fleure bon son terroir.

144 pages.

Menu Fretin. QG 500 - 500 questions de gastronomie

Image À travers 500 questions englobant toutes les facettes de la gastronomie, Kilien Stengel, actuellement chargé de mission à l’Institut européen d’histoire et des cultures de l’alimentation à l’université de Tours, propose de s’instruire tout en s’amusant.

PATRIMOINE. Au moment où la France s’apprête à voir classer sa gastronomie au patrimoine mondial de l’Unesco, il semble pertinent de remettre à niveau notre savoir gastronomique. Les questions sont regroupées selon 6 thématiques : fruits et légumes ; viandes, volailles et charcuteries ; poissons, coquillages et crustacés ; beurre et œufs, pains et pâtisserie, spécialités régionales. Grâce à son format pratique, ce petit livre trouvera facilement sa place dans la poche des vacanciers gourmands, qui deviendront bientôt incollables… comme un certain riz !

Kilien Stengel. 128 pages. 7,50€

Petit futé. Guide de l’amateur de whisky

Image Des salons privés à l’ambiance toute britannique aux derniers clubs à la mode en passant par les plus grandes tables, sans oublier les traditionnels pubs, le whisky n’a jamais été aussi présent.

UNIVERS. La première partie vous permet de tout savoir sur le whisky, ses origines, sa fabrication, les différents types de whiskies, la dégustation, l’accord mets-whiskies, comment constituer sa cave, les whiskies « made in France », les principales distilleries...  Le second cahier fait la part belle à toutes les bonnes adresses de l’Hexagone et propose une sélection de caves et boutiques, de bars, clubs, pubs et restaurants, dans lesquels le whisky est à l’honneur.

240 pages. 15,95€

Tables & auberges de France. Carnet gourmand

Image Ce petit mémo au format de poche est un véritable condensé du guide pour vos escapades gourmandes en ville, à  la campagne, à  la mer ou en montagne.

CHARTE.
Ce carnet présente l’ensemble des   professionnels par région avec la localisation des établissements et cartes touristiques. Le label « tables & auberges de France » garantit aux consommateurs des prestations de qualité sur la base de la charte nationale, avec notamment la règle des trois “A” : accueil, assiette et aménagement soigné.

Disponible gratuitement sur simple demande à contact@tables-auberges.com - Tél. (0)5 61 99 44 16

Leduc.S Éditions. Mes petites salades magiques

Image Découvrez comment préparer en entrée, en plat principal ou en dessert, de délicieuses salades légères.

FRAÎCHEUR. Mincir et être en pleine forme grâce à des petites salades ? C’est possible ! Il suffit de savoir y ajouter les bonnes plantes, herbes, racines et autres épices. Les recettes présentées associent les bienfaits des fruits et des légumes d’été aux pouvoirs médicinaux des plantes aromatiques. Au total 100 recettes de salades magiques et simplissimes, avec 30 recettes de vinaigrettes aromatiques et allégées pour les accompagner.

Cathy Selena. 192 pages. 5,90€

Comité interprofessionnel de la dinde française. Communication par les enfants et Jamy Gourmaud

Image Pourquoi les enfants ? Parce qu’ils aiment la dinde, parce qu’ils sont prescripteurs et la clientèle de demain. Pourquoi Jamy ? Parce qu’il est l’ami des enfants. Pourquoi un kit pédagogique ? Pour lutter contre l’obésité qui progresse chez les jeunes. La cible, les 8-10 ans CM1-CM2, le but, leur faire découvrir de façon simple et ludique l’histoire des aliments et bien sure de la dinde.

KIT. « Les enfants sont des éponges » dit Florence Arthaud, c’est parce qu’ils auront découvert ses origines, ses races, ses qualités nutritionnelles, ses recettes simples mais goûteuses, qu’ils pousseront leurs parents à mettre en pratique ce qu’ils ont appris. La dinde est un aliment très équilibré et très maigre avec une sensation de satiété, un avantage contre la prise de poids excessif. Vous l’avez compris, ce sont les enseignants qui vont servir d’intermédiaire. Pour cela, ils vont bénéficier d’un kit pédagogique comprenant :
• un DVD contenant 3 films animés par Jamy et notre dinde, « À la découverte des aliments », « Aliments et mon corps » et « Le goût des aliments » ;
• un livret enseignant ;
• trois fiches bilan, pour permettre au maître de contrôler la compréhension des élèves,
• un dépliant « élève » proposant des jeux ludoéducatifs et des recettes faciles à réaliser.
Une bonne préparation d’activité pour une rentrée en pleine forme, de quoi donner à nos « chères têtes blondes » un coup de fouet, d’être fort et de grandir et à la dinde d’affirmer ses lettres de noblesse. C’était autrefois un mets de roi et elle est sur toutes les tables outre-Atlantique lors de « thanksgiving » ! M. C.-G.

Kit téléchargeable gratuitement sur http://www.dinde.fr ou envoi gratuit sur demande au 0 810 000 207 (frais de port payant).

Musée Escoffier de l’art culinaire à Villeneuve-Loubet village. Le chef… ? C’est elle !

Image C’est en présence de Jacotte Brazier, petite fille de la mère Brazier, que Michel Escoffier, arrière petit-fils du maître et président de la Fondation Escoffier, a inauguré l’exposition consacrée aux femmes cuisinières.

HÉRITAGE. Sur une idée de Julie Durand, la conservatrice adjointe du musée, cette exposition retrace la fabuleuse aventure des femmes en cuisine, depuis les mères aux fourneaux, jusqu’aux chefs d’aujourd’hui au piano.
Dès l’entrée, la salle du tournebroche vous plonge dans l’histoire des célèbres mères, lyonnaises, Eugénie Brazier, la première femme à avoir reçu 6 étoiles à la fois au Michelin, Françoise Filloux… et d’ailleurs, Paulette Blanc, Annette Poulard, Catarina-Elena Barale, la figure emblématique niçoise…
musee_escoffier_etage.jpg




À l’étage, 18 femmes chefs actuelles œuvrant en France présentent leurs objets fétiches et insolites, du petit cuivre à confitures de Chrisine Ferber à la veste d’Anne-Sophie Pic, en passant par la marinière bretonne de Nathalie Beauvais…, dévoilent leurs cartes, leurs parcours, leurs choix de vaisselle…
La nouvelle génération, au travers de témoignages, apporte un regard « de jeunes en devenir », dans ce fabuleux destin qu’est celui d’être une femme en cuisine. Sans oublier des chefs d’autres nations, enchantées d’être présentes, en amies, comme Léa Linster, première femme à avoir remporté le Bocuse d’Or et qui, à 16 ans, lisait Escoffier !

Musée Escoffier de l’art culinaire
06270 Villeneuve Loubet village
Tél. (0)4 93 20 80 51
Jusqu’au 31 octobre, de 14h à 18h (19h en juillet et août et de 10h à 12h le mercredi et vendredi). Entrée 5€ (étudiants 2,50€, groupes à partir de 20 personnes 3€). Gratuit pour les enfants de moins de 11 ans.

http://www.fondation-escofier.org
contact@fondation-escoffier.org

En ouverture : de gauche à droite : derrière, Michel Bourdin, Julie Durand et Michel Escoffier ; devant, Jacotte Brazier, Catherine Soriano, Hermance Carro, Brigitte Guignery, Fabienne Pradier

musee_escoffier_femmes.jpgBrigitte Guignery,
Valérie et Josy Bandecchi,
Fabienne Pradier,
Hermance Caro
et Nicole Rubi,
dans le bureau
d’Auguste Escoffier









musee_escoffier_barale.jpgUne pièce est consacrée
à Hélène Barale

(photos Gérard Bernar)


Parme. Le jambon comme un art

Image Le prosciutto di Parma, autant qu'une appellation d'origine protégée, est l'un des symboles du savoir-faire artisanal de la région de Parme et de son dynamisme industriel et culturel.

SEIGNEUR.
À Parme, le jambon n'est peut-être pas une affaire d'état, mais il y ressemble fort. Que de soins et d'engagement avant de mériter le tampon de la couronne ducale à cinq pointes apposé sur la cuisse d'un cochon élevé dans onze régions du centre et du nord de l'Italie et traité en roi dans l'un des douze villages de l'appellation d'origine protégée !
 
parme_maitre_saleur.jpgLe maître saleur de Slega à l’ouvrage


Un terroir, au vent sec descendant des Apennins, en route vers la mer, un gardien du temple et de ses tables de la loi, le Consorzio del Prosciutto di Parma, et vogue le produit au gras souverain et à l'équilibre strict. Un seigneur du goût, contrôlé par le maître saleur, « maître de chais » à l'œil exercé, fin manipulateur dont l'aiguille en os de cheval est l'arme absolue pour en mesurer la saveur et la droiture sanitaire. C'est ainsi qu'une valeureuse bête devient un violon sensible et goûteux. Un grand cru.
Le jambon de Parme, comme le parmiggiano reggiano, son frère d'appellation contrôlée aux meules de grand apparat, est autant un seigneur qu'un acteur, objet de mille soins. De l'un comme de l'autre, il faudra évacuer l'eau, pour eux jouer avec le sel - uniquement - et affiner en stratège. Pour le premier, faire que la déshydratation soit un calcul exact autant qu'un acte d'amour.
parme_couronne_ducale.jpgAlors, seulement, affiné 24 ou 30 mois (il peut se bonifier jusqu'à 36 mois) dans ses caves-cathédrales, riche de sa «ligne» de gras d'au moins 2 cm, reposé, massé, lavé, séché, recouvert du saindoux protecteur, ayant mérité sa couronne ducale apposée au fer rouge sur la couenne, son ultime passeport de traçabilité, le jambon peut, enfin, devenir plaisir et sentiment.



La couronne ducale

Culture, goût et Renaissance

Mais si le jambon est roi, il ne faut pas oublier combien il doit à Parme la médiévale, l'aristocrate, la romantique. Entre Milan et Bologne, elle n'est que culture et indépendance, capitale agro-alimentaire de l'Emilie-Romagne à l'esprit érudit et subtil. Les cuisses de cochons, telles des violons et les meules de l'or blanc, mais aussi Barilla, Parmalat, Mutti, Gresci (tomates), Rizzoli (anchois), sans oublier le vinaigre balsamique, l'or de Modène et de Reggio, si proches (30 Km), les champignons de Borgotaro, le saucisson de Felino... sont les signes extérieurs de son dynamisme économique. Mais il y a, d'abord, l'art, l'histoire, le patrimoine. À Parme, cette trilogie vaut passeport culturel. Si le jambon est un trésor, il en est bien d'autres qui font la richesse, la fierté et la séduction de la ville aux quinze théâtres.

parme_cathedrale.jpgLa cathédrale, le dôme et le baptistère


Parme, ville d'art et d'émotion.
Le baptistère en marbre rose et blanc de Vérone, merveilleuse traduction de la transition entre art roman et art gothique, est une perfection à l'italienne ; le Duomo et la cathédrale, un chef-d'œuvre de l'art roman de la plaine du Pô, avec sa coupole à fresque signée du Corrège ; le palais et le jardin ducal, l'un des plus beaux parcs historiques d'Italie ; le palais Farnèse et son théâtre magique en bois de pin, reconstitué après sa destruction en 1944, symbole, au cœur du Palais de la Pilota (XVIIe), de la mégalomanie des Farnèse. Sans oublier Santa Maria della Steccata, et ses œuvres signées de maîtres de la Renaissance comme Francesco Mazzola, dit «Parmigianino», Anselmi ou Mazzola. Et puis la bibliothèque palatine aux millions de manuscrits et d'incunables. Ou encore le théâtre Reggio, inauguré en 1829, piège doré et supplice pour ténors improbables au pays de Verdi. Marie-Louise d'Autriche, que les Parmesans révèrent, deuxième épouse de Napoléon et bienfaitrice de la ville, le fit construire et l'a légué de même que le conservatoire de musique. Le Reggio, au public intraitable et connaisseur, où Pavarotti ne risquait pas ses contre-ut et qui fit suer sang et larmes à la Callas.
Parme, c'est l'art du Corrège, le génie de Benoît Antelami, sculpteur et architecte. Le mélange du patrimoine et de la gastronomie, de la culture et du terroir. Une ville de tourisme et de tradition dont seule l'Italie a le secret. Jacques Gantié

• Tout savoir sur le jambon de Parme :
Consorzio del Prosciutto di Parma, 8B via Marco del' Arpa, Parme. Tél. 0039 0521 243 987 et 246211 et http://www.jambondeparme.com

parme_pdg_slega.jpg• Visiter.
L'entreprise Slega, de Stefano et Massimo Borchini, à Langhirano (Via Cesare Battisti, 14 bis, tel. : 0521 852 841). Cette pme et valeur sûre, produit environ 50 000 jambons d'origine protégée (DOP) par an. Les cuisses transformées proviennent de cochons de 9 à 12 mois (120 à 175 kg).

Stefano Borchini, p.-d. g. de Slega








• À savoir :

L'Italie produit chaque année 40 millions de jambons, dont 9,5 millions de Parme. 3 000 personnes sont employées dans l64 maisons de production de la région de Parme. Langhirano en est le cœur névralgique (près de 70 % de la production) et le premier des douze villages situés au sud de Parme, à 7 Km de la Via Emilia, sur une terre sans humidité caressé par l'air des montagnes et de la mer.
 Le premier marché du jambon de Parme est la France (environ 400 000 jambons par an) devant les Etats-Unis, l'Angleterre étant le premier client de « prétranché ». Pour un jambon de 14 mois, le prix du kg varie en Italie entre 25 et 30€, contre 60 à 80€ en France.

•  Lire :
« Le jambon de Parme, dix façons de le préparer » de Nathalie Le Foll (Editions de l'Epure).

• À table :
Deux trattorie de cuisine authentique à ne pas manquer dans les proches environs de Parme :
« Masticabrodo » 45 strada provinciale per Torrechiara, Pilastro (0521 639 110 et trattoria@masticabrodo.com ). Au cœur de la région du Parme (9 km de Langhirano), pour la sincérité de la cuisine, le jambon de 30 mois, le délicieux bouillon aux anolini farcis au chapon et veau, les taglioglini, les tripes à la parmesane, l'accueil adorable du couple de restaurateurs, sans oublier le bargnolino, digestif aux baie sauvages. Masticabrodo signifie « manger le bouillon ».
« Trattoria ai Due Platani » 104A via Budellungo, Coloreto (0521 645 626). Épatante cuisine du produit de Mateo Ugolotti : torta frita et Parmiggiano Reggiano de 30 mois et vinaigre balsamique de Modène (de 30 ans !), très fins tortelli di erbetta, bigoli au ragoût de pintade, sbrisolona (tarte aux amandes typique d'Emilie Romagne) et sabayon...
Dans Parme : « Gran Caffè Orientale » (XVIIIe), piazza Garibaldi (0521 285 819). Également, les 1 étoile de la ville, « Parizzi » rue della Republica et « Al Tramezzo » via del Bono, ainsi que « La Greppia », rue Garibaldi.

(photos Jacques Gantié)


Le Castellaras à Fayence. 20 ans de gastronomie !

Image Alain Carro et Marie-Claude, son épouse, ont convié leurs amis pour fêter un anniversaire qui prédit une retraite prochaine.

AMITIÉ. Sur la colline face à Fayence, la belle villa blottie au milieu d’un parc verdoyant et fleuri a pris des airs de fête, le temps d’une journée –presque- non stop, où les invités se sont succédés sur la grande terrasse pour vivre des moments conviviaux. Entouré de son épouse, de sa fille Hermance et son gendre Quentin, toujours en charge du « Relais » à Seillans, mais appelés à lui succéder très prochainement, de son fils Rodolphe venu spécialement de Floride, Alain Carro a reçu une ovation de toute son équipe, cuisine et salle, et de ses hôtes. Un tonnerre d’acclamations pour ce disciple de Roger Vergé, dont nous avons suivi la progression régulière depuis « L’Auberge du Puits Jaubert », près du lac de Saint-Cassien.

Le Castellaras
Chemin de Peymeyan 83440 Fayence.
Tél. (0)4 94 76 13 80


En ouverture : toute l’équipe du Castellaras réunie autour d’Alain et Marie-Claude Carro

carro_famille.jpgLa famille réunie,
Alain,
Hermance
et Marie-Claude Carro
et Quentin Joplet











castellaras_courreau_gedda_carro.jpgLe verre de l’amitié
avec Gérard Courreau,
le chocolatier de Roquebrune-sur-Argens,
Gui Gedda,
que l’on ne présente plus,
et Alain Carro










castellaras_amis.jpgLes amis, Nicolas Rutard,
le créateur du « Longo Maï
(assemblage de chardonnay pur
et d’herbes fraîches, basilic et mélisse),
Nicolas Coupé,
jeune chef de cuisine autodidacte
et auteur du livre « La cuisine enchantée »,
Hermance et Quentin,
« Le Relais à Seillans »
et auteurs des « Rendez-vous gourmands »
et Alain Carro

(photos Gérard Bernar)


Les étoiles de Mougins. C’vous l’chef !

Image Le festival international de la gastronomie, initié en 2006, proposera un nouveau concept pour sa 4e édition et se posera dans un lieu unique « Le Park ».

ATELIERS. Le cadre superbe du Park de Mougins, avec ses jardins, ses terrasses, ses bassins et ses nombreux espaces, se prêtera à merveille pour mettre en valeur le nouveau concept « C’vous l’chef » et ses ateliers interactifs où des personnes, sélectionnées dans l’assistance, cuisineront en compagnie de grands chefs.
L’autre point fort résidera dans la présence d’une vingtaine de cuisiniers italiens invités, en provenance du Piémont -les chefs étoilés de l’association « Stelle del Piemonte » managés par Franco Bergamino- et de Ligurie. Sans oublier la participation des chefs étoilés et de renom de la région, de Mougins et de l’Hexagone.
Le dîner de gala, programmé le dimanche 13 septembre au Moulin de Mougins, sera orchestré par Sébastien Chambru, MOF 2007, le nouveau maître des lieux, Serge Gouloumès « Le Mas Candille » à Mougins, Olivier Samson, futur chef de « La Réserve à Beaulieu », Claude Legras et Serge Labrosse, deux chefs étoilés Michelin en Suisse. Philippe Rigollot, le chef pâtissier d’Anne-Sophie Pic et Christophe Michalak du « Plaza Athénée » (sous réserve) joueront les partitions sucrées.
Du côté des partenaires, BMW, le syndicat de la boulangerie, Garnier Thiebaut… rejoignent les fidèles, Laurent Perrier, Nestlé Waters, le vinaigre de Xérès, porto Taylor, La Cambuse, France bleu azur, Friazur, Metro, le Moulin de Mougins, le Mas Candille, l’Hôtel de Mougins.
Les étoiles de Mougins
12 et 13 septembre au Park à Mougins
Le prix des places est fixé à 10€, en pré-vente à l’office de tourisme de Mougins, à partir du 15 août. Sur place, il vous en coûtera 15€.


En ouverture : c’est au Clos saint-Basile, le restaurant de Benoît Dargère, que Richard Galy, le maire de Mougins a présenté la 4e édition des « Étoiles de Mougins ». Il est ici en compagnie de Dominique Fantino, Serge Gouloumès, Alain Petitprez, Anthony Torkington, Franco Bergamino, Benoît Dargère, Jean-Michel Poupart et son équipe (photo Gérard Bernar)

Vin rosé. On-a-ga-gné !

Image La commission européenne, par l’intermédiaire de sa commissaire à l’Agriculture, Mme Mariann Fischer Boel, a annoncé dans un communiqué officiel qu’elle renonçait à faire adopter par l’Union Européenne l’autorisation de fabriquer du vin rosé en coupant du vin blanc avec du vin rouge.

POSITION. « Il n’y aura pas de changement dans les règles de production du vin rosé » a indiqué Bruxelles en affirmant avoir écouté les préoccupations des producteurs de ces vins, français et d’autres pays de la CE.
Les organisations de la filière « vins de Provence » prennent acte du changement de position de la commission européenne, en rappelant que le rosé est élaboré par macération de raisins et non par mélange de vins.
Le Conseil des vins de Provence tient à saluer la clairvoyance de la commission et remercie tous ceux qui ont apporté leur appui à cette issue favorable. CIVP

(photo Gérard Bernar)

Vins de Bandol. Secrets et révélation

Image Ces vins d’exception, pour cette journée du 10 juin, se sont offert un écrin architectural d’exception, la « Station Alexandre » à Marseille construite par Gustave Eiffel dans les années 50 et réhabilitée dans le respect de cette architecture étonnante.

COMMUNICATION.
Dans cette gare de triage d’une ancienne huilerie, les producteurs de Bandol ont offert leurs vins à la dégustation. Nouveaux et anciens millésimes étaient au rendez-vous des professionnels. Une grande journée pour l’association des vins de Bandol puisque la nouvelle dynamique de communication a été dévoilée. En quelques points importants, François, responsable à l’agence EuroRSCG Marseille, en a donné les contours :
une nouvelle image basée sur le concept « secrets et révélation » ;
un visuel qui évolue pour aller vers plus de modernité, en s’appuyant sur les codes du luxe ;
l’accent sur le rouge, couleur phare de l’appellation ;
un nouveau rendez-vous annuel qui répond à la fête hivernale devenue incontournable et ouverte au grand public, aux professionnels et à la presse et qui restera le grand rassemblement festif au cours duquel les gens aiment à venir à la découverte des vins de Bandol ;
un autre rendez-vous à la fin du printemps,  où les viticulteurs viennent à la rencontre des professionnels et de la presse, afin qu’ils découvrent les secrets de l’appellation, partagent leur passion et développent les échanges commerciaux ;
un site revisité, modernisé pour une meilleure circulation de l’information (la mise en ligne est prévue pour mi-juillet) ;
la mise en œuvre pour la saison estivale, du 6 juillet au 29 août, d’ateliers de dégustation de deux heures pour les vacanciers, touristes et autochtones, des sessions animées par  « Tout Rouge ».
Les vins de Bandol vont avoir beaucoup de secrets à partager. (M.A)

En ouverture : Michel Bronzo, le président, bien entouré à côté du nouveau visuel (photo Magali Aimé)

AOC Côtes de Provence Sainte Victoire. Présentation du millésime 2008

Image Le Palais du Pharo à Marseille, en cette belle soirée avait « du palais ». Les vignerons de Sainte Victoire étaient tous présents pour une soirée festive, glamour et savoureuse.

VIGNERONS. Olivier Sumeire, président, était entouré non seulement de ses amis vignerons, mais aussi des élus marseillais qui sont des partenaires fidèles. Conscient de l’importance de la viticulture provençale, chacun a pris la parole pour assurer les vignerons de leur soutien. Olivier Sumeire, qui a fait un bref historique de la naissance de l’appellation Sainte Victoire, se réjouit de l’unité qui règne entre les viticulteurs, de l’esprit d’équipe et de la qualité toujours croissante des produits élaborés avec la passion que l’on connaît.
Les 25 vignerons répartis sur 7 communes jouissent d’un terroir exceptionnel, d’un nom évocateur et d’une dynamique incontestable. Patrick Menucci, maire du 7e arrondissement, a rappelé que Marseille étant la « capitale des vins de Sainte Victoire », leur rôle était important pour « Marseille capitale européenne 2013 ». Quant à François Millo, directeur du Conseil interprofessionnel des vins de Provence, il a évoqué la dernière victoire que les vignerons français viennent de gagner face à la commission de Bruxelles qui renonce a légaliser le coupage du vin rosé et a remercié tous le monde de la viticulture qui s’est battu pour gagné cette bataille. La fête pouvait commencer. Les nombreux invités se sont empressés de déguster le millésime. René Bergès croisait Gisèle Marguin, la présidente des sommeliers de Marseille Provence, Josette Pons, députée du Var, était venue en voisine, Monsieur Valette, représentait Jean-Claude Gaudin… et bien sûr le « tout » Marseille avait répondu présent. Roland Paix a régalé tout ce petit monde comme à l’accoutumée, le tout animé par la musique de « Parties fines ». Une belle soirée qui se termina tard dans la joie et la bonne humeur et l’amitié. M.A.

En ouvrture : le président Olivier Sumeire

sainte_victoire_millesime.jpg(Photos Magali Aimé)

Chefs de cuisine. Mouvements perpétuels !

Image Le « mercato » des chefs alimente de nouveau le Landerneau des cuisines azuréennes, avec l’arrivée… prochaine de certaines « pointures » dans des établissements étoilés des Alpes-Maritimes et du Var.

TRANSFERTS. À l’Hôtel du Castellet Resort, c’est le silence radio, mais Christophe Bacquié, MOF 2004, chef deux-étoiles de « La Villa » à Calvi, nous a personnellement confirmé sa venue comme chef de cuisine à l’automne prochain. À « La Réserve de Beaulieu », pour remplacer Olivier Brulard, deux-étoiles Michelin, le propriétaire Jean-Claude Delion a fait appel à Olivier Samson, chef, également deux-étoiles, du « restaurant hôtel du Parc des Eaux Vives » à Genève. Mais il faudra attendre le début septembre pour apprécier sa cuisine, car il doit terminer sa saison en Suisse. Comme nous devrons également patienter encore quelque temps pour connaître le successeur de Philippe Labbé, deux-étoiles Michelin, au « Château de La Chèvre d’Or » à Eze village…

En ouverture : Christophe Bacquié (photo Gérard Bernar)

Art et vin. Œnotourisme au cœur des territoires varois

Image Pour sa 11e édition, cette manifestation culturelle propose aux amateurs d’art et d’œnologie, de suivre la carte de 8 territoires varois, pour effectuer une escapade à travers le vignoble, à la recherche des savoir-faire.

PASSION. C’est dans le cadre champêtre du domaine du Jas d’Esclans à La Motte, que les grandes lignes de l’édition 2009 ont été présentées. Paul Bernard, le président de la Fédération des vignerons indépendants du Var, précise « Notre objectif pour 2009 est de permettre aux visiteurs de découvrir cet été toute la richesse et la diversité patrimoniale varoise, les domaines et châteaux, patrimoine viticole ; les œuvres d’artistes s’inscrivant dans ces lieux, patrimoine artistique ; mais aussi des sites naturels et des lieux culturels sur chacun des territoires, patrimoine naturel et culturel du Var. Ainsi, chacun pourra construire son propre circuit découverte incluant la visite d’une ou deux expositions et l’un ou plusieurs des sites environnants, suivant le temps dont il disposera ».
Du côté promotionnel, une brochure, format poche, a été tirée à 30 000 exemplaires et le site Internet a été remanié de manière à permettre une visualisation facile des domaines, des expositions, des cartes des territoires et des lieux à visiter.

• Art et vin
Juillet et août 2009

http://www.art-et-vin.net

Présentation d'Art et vin au domaine du Jas d'Esclans à La Motte (photo Gérard Bernar)

La Table de Bacchus à La Seyne-sur-mer. Réouverture

Image Hervé Liversain a repris les rênes de son restaurant créé en 2003, pour lui insuffler une nouvelle vie, un style et une ambiance, dans un monde dédié au vin.

ÉQUIPE.
Le créateur de l’Académie de Bacchus (école du vin), ancien consultant en gastronomie sur RTL Toulon durant plus de 5 ans, s'est associé à deux traiteurs professionnels de la société « Les deux toques ». Ce beau trio, dont chacun saura mettre en œuvre ses compétences dans son domaine, se compose d’Hervé Liversain  pour les conseils et achats en vins, Nicolas Benoît, chef traiteur, pour gérer la brigade actuelle en cuisine et Fabrice Autenzio, chef traiteur, pour gérer la salle, le contact avec les clients...
Tous les jours, une table dans le restaurant sera mise à l’honneur, avec la possibilité d’avoir des avantages pour les clients qui auront réservé cette table, comme la sélection des vins au verre offerte !
La Table de Bacchus
814, avenue de Bruxelles. Z.A. Les Playes - Jean Monnet 83500 La Seyne-sur-mer
Ouvert tous les midis de la semaine, vendredi et samedi soirs.
Tél. (0)6 10 63 70 13 – (0)6 77 00 66 16


En ouverture : la terrasse de « La Table de Bacchus » (photo X) 

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